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Le prix de la Gendarmerie nationale décerné à un étudiant de l’université

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Le prix de la Gendarmerie nationale décerné à un étudiant de l’université
Prix de la gendarmerie nationale
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Le prix de mémoire Recherche et réflexion stratégique a été remis à Aurélien BEAUGRAND, ancien étudiant du master 2 Droit public, parcours Sécurité et défense

Intitulé « Intelligence artificielle et opérations de maintien de l’ordre : enjeux et perspectives d’une rupture technologique », le mémoire a été rédigé sous la direction du général d’armée (2S) Marc WATIN-AUGOUARD.

Les prix Recherche et réflexion stratégique de la Gendarmerie nationale récompensent des travaux et publications (thèses, mémoires, articles, ouvrages) qui mettent leur réflexion au service de la transformation de l’Arme et l’amélioration de la Gendarmerie.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours académique et militaire ?

Aurélien BEAUGRAND – Après une licence en droit public et un master 1 en droit des libertés à l’université de Caen, j’ai été sélectionné pour intégrer à la rentrée 2019-2020 le master 2 Droit public parcours Sécurité et défense du professeur Olivier GOHIN.

En parallèle de mon cursus universitaire j’ai toujours souhaité allier une expérience professionnelle à ma formation académique. C’est ce qui m’a conduit – entre autres – à m’engager dans la réserve opérationnelle de la Gendarmerie nationale à l’été 2015.

Mon engagement soutenu tant sur le terrain que dans l’encadrement des formations initiales et continues des réservistes m’a valu d’être retenu pour intégrer le peloton des élèves-officiers de réserve à l’été 2020, formation d’un mois à l’École des officiers de la Gendarmerie nationale à Melun de laquelle je suis sorti major de promotion.

Comment vous est venue l’envie de travailler sur le sujet de l’intelligence artificielle ?

L’intelligence artificielle fait l’objet d’une actualité soutenue tant ses applications semblent prometteuses au quotidien. Il m’apparaissait donc important en tant que juriste de me saisir de cette question, et d’en déterminer les applications opérationnelles pour les forces de l’ordre dans le cadre de leurs opérations de gestion des foules. Je souhaitais aussi en discuter les opportunités et les failles, et, le cas échéant, réfléchir aux mesures d’atténuation qui doivent garantir le droit des citoyens à la manifestation collective des idées et des opinions.

Quels sont vos projets pour la suite ?

Cet été sera placé pour ma part sous le signe de l’engagement, et ce pour deux raisons.

D’une part je participerai à la mise en œuvre du Service national universel (SNU) dans mon département, en tant qu’adjoint au chef de centre et conseiller encadrement. Piloté par les services déconcentrés du ministère de l’Éducation nationale, l’objectif est de renforcer la cohésion nationale, promouvoir la culture de l’engagement et favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes âgés de 15 à 17 ans.

D’autre part, après avoir réussi le concours sur titre de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr, je me prépare à devenir officier de carrière dans l’armée de Terre. Si le temps me le permet, j’envisage de poursuivre des travaux d’écriture sur des sujets d’intérêt.