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Une limite à l'exécution forcée du contrat : la disproportion manifeste de l'article 1221 du Code civil

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur Maxime Cormier
Directeur :M. Denis MAZEAUD
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Date de la soutenance :08 Décembre 2022
Horaires :Jeudi 08 décembre 2022 à 10h00
Adresse :Salle Collinet - Centre Sainte-Barbe (3è étage) - 4 rue Valette, 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 12/08/2022 10:00 12/08/2022 14:00 Europe/Paris Une limite à l'exécution forcée du contrat : la disproportion manifeste de l'article 1221 du Code civil La réforme du droit des contrats opérée par l’ordonnance du 10 février 2016 n’a pas seulement inscrit dans le Code civil le droit du créancier à l’exécution forcée en cas d’inexécution du contrat. L’article 1221 du Code civil prévoit également une nouvelle exception à la sanction in specie “s'il ex...
Adresse :Salle Collinet - Centre Sainte-Barbe (3è étage) - 4 rue Valette, 75005 PARIS
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Jury :

Denis Mazeaud - Professeur des Universités - Université Paris-Panthéon-Assas, directeur de thèse

Genicon Thomas - Professeur des Université - Université Paris-Panthéon-Assas, directeur de thèse

Sophie Pellet - Professeur des Universités- Université Picardie Jules Verne, rapporteur

Yves-Marie Laithier - Professeur des Universités - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, rapporteur

Laurent Leveneur- Professeur des Universités- Université Paris-Panthéon-Assas

Gaël Chantepie- Professeur des Universités- Université de Lille

La réforme du droit des contrats opérée par l’ordonnance du 10 février 2016 n’a pas seulement inscrit dans le Code civil le droit du créancier à l’exécution forcée en cas d’inexécution du contrat. L’article 1221 du Code civil prévoit également une nouvelle exception à la sanction in specie “s'il existe une disproportion manifeste entre son coût pour le débiteur de bonne foi et son intérêt pour le créancier”. Même si le Rapport au Président de la République et la doctrine majoritaire présentent cette exception comme une simple déclinaison de la théorie de l’abus de droit, il est préférable de l’envisager de manière autonome. Le travail d’identification de l’exception permet de révéler ses éléments essentiels : elle repose sur un outil particulier - le contrôle de la disproportion manifeste - pour servir une finalité identifiée - éviter l’inefficacité économique de l’exécution forcée - qui justifie l’atteinte à la force obligatoire du contrat. Ce faisant, l’exception se distingue d’autres contrôles reposant sur l’idée de proportionnalité, mais aussi d’autres contrôles poursuivant une logique moraliste, tels que la théorie de l’abus de droit. La mise en œuvre de l’exception, qui répond à son originalité, gravite autour de la caractérisation de la disproportion manifeste de l’exécution forcée, laquelle doit être appréhendée de manière statique et dynamique. La démarche permet d’envisager tous les aspects pratiques du contrôle.