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L'organisation de la concurrence internationale des juridictions

Docteur :François MAILHE
Directeur :M. Bernard AUDIT
Date de la soutenance :10 Décembre 2013
Horaires :15h30
Adresse :Salles des Actes
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 12/10/2013 15:30 12/10/2013 18:30 Europe/Paris L'organisation de la concurrence internationale des juridictions Selon une présentation classique, la compétence juridictionnelle n'aurait en droit international privé pour objet que de déterminer les hypothèses dans lesquelles l'Etat accepterait de mettre ses juridictions à disposition des justiciables. Cette présentation achoppe cependant sur deux évolutions d...
Adresse :Salles des Actes
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Jury :

Monsieur Bernard AUDIT - Professeur émérite d'université (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Etienne PATAUT - Professeur des Universités (Université Paris I), rapporteur

Madame Laurence USUNIER - Professeur des Universités (université Paris-Nord - Villetaneuse), rapporteur

Madame Marie-Laure NIBOYET - Professeur des Universités (université Paris X - Nanterre

Monsieur Philippe THERY - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas)

Selon une présentation classique, la compétence juridictionnelle n'aurait en droit international privé pour objet que de déterminer les hypothèses dans lesquelles l'Etat accepterait de mettre ses juridictions à disposition des justiciables. Cette présentation achoppe cependant sur deux évolutions du droit positif. D'une part, la réglementation de la compétence est en bonne partie internationalisée, et ne suis plus ce modèle. D'autre part, elle occulte le fort développement des juridictions non étatiques instituées pour le contentieux de droit privé et économique dont l'intervention est souvent articulée avec celle des juridictions étatiques comme la compétence le fait en droit interne. 

Ce double handicap descriptif s'explique par la place que l'Etat conserve au coeur de la théorie classique, une place héritée des théories publicistes du début du XXe siècle. Or, ni l'évolution de la théorie générale du droit international privé, ni surtout le droit positif ne justifie plus cette place centrale de l'Etat. Il faut donc revoir la théorie de la compétence internationale à l'aune du problème presque factuel auquel elle répond, la concurrence internationale des juridictions, et ainsi réintégrer en son sein les règles qui participent de sa résolution en organisant cette concurrence. La théorie renouvellée permet alors d'observer plus complètement l'organisation de la justice internationale de droit économique. Elle autorise en outre des propositions pour un régime plus efficace ou plus souple de la compétence internationale selon que cette concurrence internationale est ordonnée par une règlementation uniforme ou qu'il s'agit seulement de coopérer.