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Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - Fourniture de main-d'oeuvre, prêt de main-d'oeuvre et droit pénal

Fourniture de main-d'oeuvre, prêt de main-d'oeuvre et droit pénal

Catégorie: 
Théses
Docteur :Madame Myriam CARESSA
Date de la soutenance :06 Février 2018
Horaires :De 15h00 à 18h30
Adresse :Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 02/06/2018 15:00 02/06/2018 18:30 Europe/Paris Fourniture de main-d'oeuvre, prêt de main-d'oeuvre et droit pénal Construit autour du contrat de travail, le droit du travail s’appuie sur une relation bilatérale entre l’employeur et le salarié. Le prêt et la fourniture de main-d’œuvre perturbent cet équilibre parce que la force de travail du salarié bénéficie à un tiers au contrat de travail. La méfiance origin...
Adresse :Salle des Actes (Esc.J) - 3ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
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Jury :

Madame Raphaële PARIZOT - Professeur des Universités (Professeur d'université Paris-Nanterre), rapporteur

Monsieur Pierre-Yves VERKINDT - Professeur des Universités (Université Paris 1), rapporteur

Monsieur Jean-François CESARO - Professeur des Universités (Université Paris 2)

Madame Elisabeth FORTIS - Professeur des Universités

Construit autour du contrat de travail, le droit du travail s’appuie sur une relation bilatérale entre l’employeur et le salarié. Le prêt et la fourniture de main-d’œuvre perturbent cet équilibre parce que la force de travail du salarié bénéficie à un tiers au contrat de travail. La méfiance originelle s’est traduite par deux prohibitions de principe pénalement sanctionnées : le marchandage et le prêt illicite de maind’œuvre. L’évolution du marché économique a contraint le législateur à dépasser la seule répression pour envisager la légalisation et l’encadrement de mises à disposition de plus en plus variées. Ces nombreux à-coups législatifs, en l’absence de revalorisation des incriminations, remettent en cause l’efficacité de la prohibition pénale. Le droit pénal est-il encore adapté pour lutter contre les dérives des prêts et fournitures de main-d’œuvre ? Si l’encadrement répressif actuel et sa mise en œuvre sont critiquables, la dépénalisation « sèche » n’est pas pour autant la seule solution.