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Les Assemblées parlementaires, juge pénal. Analyse d’un paradigme irréalisable (1789-1918)

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur Thomas MICHALAK
Date de la soutenance :10 Décembre 2020
Horaires :De 14h30 à 17h30
Adresse :Salle Collinet du centre Sainte Barbe – 3ème étage - 4, rue Valette 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 12/10/2020 14:30 12/10/2020 17:30 Europe/Paris Les Assemblées parlementaires, juge pénal. Analyse d’un paradigme irréalisable (1789-1918) L’intitulé renvoie, en première approche, aux expériences institutionnelles de la Cour des pairs (1814-1848) et du Sénat de la IIIe République (1875-1940). Ce sont les manifestations les plus marquantes de la participation d’une assemblée parlementaire à la reddition de la justice. Le procès des mi...
Adresse :Salle Collinet du centre Sainte Barbe – 3ème étage - 4, rue Valette 75005 PARIS
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Jury :

Monsieur François SAINT-BONNET - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse

Monsieur Jean-Louis HALPÉRIN - Professeur des Universités (École Normale Supérieure), rapporteur

Monsieur Marcel MORABITO - Professeur des Universités (Institut d'études politiques de Rennes), rapporteur

Monsieur Olivier CAHN - Professeur des Universités (Université de Tours)

Monsieur Bernard D'ALTEROCHE - Professeur des Universités (Université Paris 2)

Madame Karen FIORENTINO - Professeur des Universités (Université de Dijon)

Madame Cécile GUÉRIN-BARGUES - Professeur des Universités (Université Paris 2)

L’intitulé renvoie, en première approche, aux expériences institutionnelles de la Cour des pairs (1814-1848) et du Sénat de la IIIe République (1875-1940). Ce sont les manifestations les plus marquantes de la participation d’une assemblée parlementaire à la reddition de la justice. Le procès des ministres de Charles X et celui de Malvy semblent être bien connus mais ils ne le sont en réalité qu’imparfaitement. Dans les deux cas, les Chambres hautes se sont détournées de leur mission de législateur et de contrôleur du gouvernement pour se métamorphoser, de manière très incomplète, en instances judiciaires. Cependant le traitement isolé de ces deux seules expériences ne permet pas de définir la mission d’une juridiction parlementaire. La notion de Haute Cour de justice, quelle que soit sa dénomination, doit alors être appréhendée dans sa globalité et dans son histoire. Une histoire qui, comme beaucoup d’autres, est marquée par la Révolution, qui va influencer le XIXe et le XXe siècles, et imposer un certain « prototype français » de tribunal politique. Ces Hautes Cours se voient confier des compétences spéciales : ratione personae et ratione materiae. À raison des personnes, il s’agit de juger des personnalités politiques et, dès la Révolution, on entrevoit la difficulté de le faire avec un droit criminel, qui n’est guère adapté à la résolution de différends politiques. Enfin, une Haute Cour est aussi un tribunal des grands crimes politiques, c’est-à-dire des graves atteintes à la souveraineté. Il s’agit dès lors de retracer l’histoire du « Tribunal suprême » français afin de faire apparaître le concept même de justice politique, dans toute sa nudité, comme une aporie.

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Le port du masque et le respect des gestes barrières sont obligatoires.
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