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L'apanage royal en France à l'époque moderne

L'apanage royal en France à l'époque moderne
Couverture de l'ouvrage
Auteurs
Alexandre DEROCHE (Professeur d'histoire du droit et des institutions)
Date de parution
Juin, 2013
Éditeur
Éditions Panthéon-Assas
Collection
Nouvelle recherche
ISBN
979-10-90429-22-2
EAN
9791090429222.00
Nombre de pages
710

Étudier la monarchie, c'est plonger au cœur des racines historiques de l'État français. Si le roi en était le personnage central, il n'était pas seul. La monarchie était aussi un système familial dynastique gouverné par les exigences du droit public. Mis en « réserve » de la monarchie par le droit d'aînesse, les frères cadets du roi occupaient néanmoins une position sociale majeure, révélée par la possession de grands domaines de la couronne : les apanages. Sources de difficultés politiques et juridiques, les apanages ont fait couler beaucoup d'encre pour le Moyen Âge, mais bien moins pour l'époque moderne. Quoique plus discrète, l'institution n'en était pas moins indispensable à l'unification du royaume. L'étudier, c'est avancer dans la compréhension de la monarchie et de l'édification de l'État.

Le soleil illumine tant qu'il est difficile à l'œil d'observer dans le ciel ce qui est proche de lui. Ainsi en va-t-il du roi dans l'ordre politique de l'ancienne France, qui cache ceux qui sont ses plus proches, à savoir ses frères cadets, princes du sang néanmoins rejetés dans l'ombre sous l'effet de la loi de primogéniture et de la souveraineté, qui ne tolère aucun partage dans le royaume.

Heureusement, l'œil du chercheur possède une acuité qui lui permet de traverser les rayons de l'évidence et de voir au-delà.
Tel est ce que réalise l'auteur ici dans cette histoire juridique et institutionnelle de l'apanage royal en France à l'époque moderne, qui est le premier ouvrage contemporain à être publié sur la question.

Apanage ? L'expression est connue et fréquente aujourd'hui, mais pas sous son sens historique de domaines seigneuriaux délivrés aux frères ou fils cadets des rois qui, n'héritant pas directement de la Couronne, recevaient en compensation ces biens pour en extraire des revenus et ainsi tenir leur rang dans la société politique de la monarchie.

Sources de nombreuses questions politiques et juridiques, les apanages ont fait couler beaucoup d'encre pour l'époque médiévale, mais bien moins pour l'époque moderne jusqu'à leur suppression par la Révolution française. Pour être plus discrète, l'institution n'en était pas moins indispensable à l'unification du royaume et à la stabilité de la monarchie.
Une lacune historiographique qu'Alexandre Deroche vient très heureusement combler dans la présente étude qui, au-delà de son centre d'intérêt propre, apporte une contribution majeure à l'histoire de l'État français et de sa construction.

Présentation :

Étudier la monarchie, c'est plonger au cœur des racines historiques de l'État français. Si le roi en était le personnage central, il n'était pas seul. La monarchie était aussi un système familial dynastique gouverné par les exigences du droit public. Mis en « réserve » de la monarchie par le droit d'aînesse, les frères cadets du roi occupaient néanmoins une position sociale majeure, révélée par la possession de grands domaines de la couronne : les apanages. Sources de difficultés politiques et juridiques, les apanages ont fait couler beaucoup d'encre pour le Moyen Âge, mais bien moins pour l'époque moderne. Quoique plus discrète, l'institution n'en était pas moins indispensable à l'unification du royaume. L'étudier, c'est avancer dans la compréhension de la monarchie et de l'édification de l'État.

Le soleil illumine tant qu'il est difficile à l'œil d'observer dans le ciel ce qui est proche de lui. Ainsi en va-t-il du roi dans l'ordre politique de l'ancienne France, qui cache ceux qui sont ses plus proches, à savoir ses frères cadets, princes du sang néanmoins rejetés dans l'ombre sous l'effet de la loi de primogéniture et de la souveraineté, qui ne tolère aucun partage dans le royaume.

Heureusement, l'œil du chercheur possède une acuité qui lui permet de traverser les rayons de l'évidence et de voir au-delà.
Tel est ce que réalise l'auteur ici dans cette histoire juridique et institutionnelle de l'apanage royal en France à l'époque moderne, qui est le premier ouvrage contemporain à être publié sur la question.

Apanage ? L'expression est connue et fréquente aujourd'hui, mais pas sous son sens historique de domaines seigneuriaux délivrés aux frères ou fils cadets des rois qui, n'héritant pas directement de la Couronne, recevaient en compensation ces biens pour en extraire des revenus et ainsi tenir leur rang dans la société politique de la monarchie.

Sources de nombreuses questions politiques et juridiques, les apanages ont fait couler beaucoup d'encre pour l'époque médiévale, mais bien moins pour l'époque moderne jusqu'à leur suppression par la Révolution française. Pour être plus discrète, l'institution n'en était pas moins indispensable à l'unification du royaume et à la stabilité de la monarchie.
Une lacune historiographique qu'Alexandre Deroche vient très heureusement combler dans la présente étude qui, au-delà de son centre d'intérêt propre, apporte une contribution majeure à l'histoire de l'État français et de sa construction.

Prix pour l'édition papier : 50€