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L’obligation d’information et le devoir de conseil dans les ventes immobilières

Catégorie: 
Théses
Docteur :Madame Corinne LOUIS
Date de la soutenance :11 Avril 2022
Horaires :Le lundi 11 avril 2022 à 14h30
Adresse :Salle des Actes, Maison des Sciences de Gestion – 1, rue Guy de la Brosse, 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 04/11/2022 14:30 04/11/2022 18:30 Europe/Paris L’obligation d’information et le devoir de conseil dans les ventes immobilières Aucune étude n’a été réalisée sur l’obligation d’information dans les ventes immobilières. Or ce domaine connaît une surinformation inédite. En plus des obligations spéciales, le devoir général d’information a considérablement étendu le périmètre de l’obligation d’information dans les ventes d’imme...
Adresse :Salle des Actes, Maison des Sciences de Gestion – 1, rue Guy de la Brosse, 75005 PARIS
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Jury :

Monsieur Laurent LEVENEUR - Professeur des Universités (Université Paris-Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Charles-Édouard BUCHER - Professeur des Universités (Université de Nantes), rapporteur

Madame Charlotte DUBOIS - Professeur des Universités (Université de Bourgogne), rapporteur

Monsieur Nicolas MATHEY - Professeur des Universités (Université de Paris)

Aucune étude n’a été réalisée sur l’obligation d’information dans les ventes immobilières. Or ce domaine connaît une surinformation inédite. En plus des obligations spéciales, le devoir général d’information a considérablement étendu le périmètre de l’obligation d’information dans les ventes d’immeubles. Se pose dès lors la question difficile de sa délimitation. Son analyse d’abord jurisprudentielle, puis, désormais légale, révèle des problématiques sous jacentes, dont l’une des plus controversées est l’articulation entre la réticence dolosive et l’obligation précontractuelle d’information. L’extension de cette obligation procède aussi d’un grand libéralisme dans l’appréciation de ses conditions par la jurisprudence, ce qui aboutit à un durcissement de la sanction. Outre des sanctions classiques, au titre des obligations spéciales, sont mises en lumière des sanctions originales mais discutables, comme l’exclusion de la clause de non garantie des vices cachés. Le régime manque ainsi de cohérence en contradiction avec la protection de la partie faible. A cette fin, la sanction est appliquée avec rigueur par la jurisprudence à l’égard du débiteur d’information, mais aussi des professionnels. Ainsi, en cas d’erreur de diagnostic, l’acquéreur peut agir contre le diagnostiqueur pour demander la réparation intégrale de son préjudice au lieu de celle pour perte de chance. C’est précisément à l’endroit des professionnels qu’il convient de chercher des pistes de solutions pour contrebalancer la surinformation, notamment par le biais de leurs devoirs de conseil. Leur périmètre mérite in fine d’être délimité en vue d’une meilleure information des parties.