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Les relations entre le trésor public français et les banques centrales de la zone franc

Docteur :Mathat NKODIA KIBO
Date de la soutenance :13 Mars 2014
Horaires :10h30
Adresse :Salle des Actes
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 03/13/2014 10:30 03/13/2014 13:30 Europe/Paris Les relations entre le trésor public français et les banques centrales de la zone franc Les rapports entre le Trésor français et les banques centrales africaines de la zone franc sont fondés sur la garantie de convertibilité externe que la France accorde aux francs CFA. De la sorte, le Trésor français convertit de manière illimitée les francs CFA en euro et en d'autres monnaies. Par a...
Adresse :Salle des Actes
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Jury :

Monsieur Jean-Jacques BIENVENU - Professeur des Universités (université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Ludovic AYRAULT - Professeur des Universités, (université Paris 1), rapporteur

Monsieur Olivier NEGRIN - Professeur des Universités, (université Aix-Marseille), rapporteur

Monsieur Martin COLLET - Professeur des Universités

Monsieur Jean-Pierre ROUGEAUX - Maître de Conférences honoraire

Les rapports entre le Trésor français et les banques centrales africaines de la zone franc sont fondés sur la garantie de convertibilité externe que la France accorde aux francs CFA. De la sorte, le Trésor français convertit de manière illimitée les francs CFA en euro et en d'autres monnaies. Par ailleurs, la BCEAO et la BEAC sont protégées contre le risque d'épuisement des réserves de change car, elles peuvent puiser théoriquement de façon illimitée en cas de rupture de changes sur les réserves françaises. La mise en œuvre de cette solidarité repose sur un mécanisme particulier appelé : comptes d'opérations. Hérité de la période coloniale, ce principe oblige les instituts d'émission africains en vertu des accords de coopération monétaire signés avec la France au lendemain des indépendances et rénovés en 1972 et 1973, à déposer 65 % de leurs réserves de change sur ces comptes. Cette quotité a été ramenée depuis la réforme de 2005 à 50%. Le Trésor français verse des intérêts à ces comptes lorsqu'ils sont créditeurs alors qu'il prélève des intérêts en cas de débit. Cette coopération vise deux objectifs principaux : la solidarité monétaire et le développement économique par le biais d'une solidarité monétaire sécurisée. Cette coopération a donné naissance à des institutions qui oeuvrent en vue d'atteindre ces objectifs. Lors de l'adoption de l'euro à l'échelle européenne en 1999, la France a pu obtenir de ses partenaires européens la reconnaissance de la nature budgétaire des accords qui la lient à ses anciennes possessions d'Afrique pour continuer à garantir les francs CFA. Cette coopération comporte cependant beaucoup d'inconvénients qui incitent au dépassement du cadre actuel.