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Le temps qu’il fait et le droit des obligations - De l’influence du changement climatique sur l’appréhension des phénomènes météorologiques

Catégorie: 
Théses
Docteur :Madame Anne STEVIGNON
Date de la soutenance :13 Décembre 2019
Horaires :De 14h00 à 17h00
Adresse :Salle des fêtes - Panthéon - 12, place du Panthéon - 75231 PARIS CEDEX 05
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 12/13/2019 14:00 12/13/2019 17:00 Europe/Paris Le temps qu’il fait et le droit des obligations - De l’influence du changement climatique sur l’appréhension des phénomènes météorologiques De la confrontation du temps qu’il fait et du droit des obligations émerge une analyse féconde à une époque où le climat est de plus en plus au cœur des préoccupations. L’appréhension du temps qu’il fait par le droit des obligations se décline traditionnellement au passé et à l’avenir : au passé, l...
Adresse :Salle des fêtes - Panthéon - 12, place du Panthéon - 75231 PARIS CEDEX 05
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Jury :

Monsieur Nicolas MOLFESSIS - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse

Madame Mathilde HAUTEREAU-BOUTONNET - Professeur des Universités (Université Jean Moulin Lyon 3), rapporteur

Madame Béatrice PARANCE - Professeur des Universités (Université Paris 8), rapporteur

Madame Marie LAMOUREUX - Professeur des Universités (Université d'Aix-Marseille)

Monsieur Laurent LEVENEUR - Professeur des Universités (Université Paris 2)

De la confrontation du temps qu’il fait et du droit des obligations émerge une analyse féconde à une époque où le climat est de plus en plus au cœur des préoccupations. L’appréhension du temps qu’il fait par le droit des obligations se décline traditionnellement au passé et à l’avenir : au passé, lorsque le phénomène météorologique dommageable est survenu, il s’agit alors de lui apporter un remède lorsqu’il est qualifié d’anormal ; à l’avenir, lorsque le temps qu’il fait est principalement vu comme un risque qu’il s’agit de circonscrire pour ne pas mettre en danger l’opération contractuelle projetée. Le changement climatique est appelé à exercer une influence sur ces deux dimensions. En premier lieu, les principaux remèdes actuellement apportés aux conséquences dommageables de certains phénomènes météorologiques qualifiés d’anormaux sont appelés à évoluer, tandis que le changement climatique engendré par les émissions de gaz à effet de serre transforme la perception du temps qu’il fait. Ce constat conduit à s’interroger sur le rôle que pourrait jouer la responsabilité civile dans l’éventuelle réparation des dommages attribués aux dérèglements climatiques. En second lieu, si l’appréhension des risques météorologiques par le contrat connaît un nouvel essor sous l’influence du changement climatique, le droit des obligations est désormais confronté à l’apparition d’un nouveau risque, celui de l’aggravation du changement climatique. Tant le contrat que la responsabilité civile sont conduits à participer à la prévention de ce risque.