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Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - Le rôle de la science dans l’établissement des faits en droit international

Le rôle de la science dans l’établissement des faits en droit international

Catégorie: 
Théses
Docteur :Madame Sarah JAMAL
Date de la soutenance :14 Octobre 2019
Horaires :De 9h30 à 12h30
Adresse :Appartement décanal - 12, place du Panthéon - 75231 PARIS CEDEX 05
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 10/14/2019 09:30 10/14/2019 12:30 Europe/Paris Le rôle de la science dans l’établissement des faits en droit international L’analyse des interactions entre la science et le droit dans les procédures d’établissement des faits est une thématique ancienne en droit international. Pourtant, la technicisation de la société et la complexification des connaissances scientifiques invitent à une relecture de cette question. La c...
Adresse :Appartement décanal - 12, place du Panthéon - 75231 PARIS CEDEX 05
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Jury :

Monsieur Olivier DE FROUVILLE - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse

Madame Laurence BOISSON DE CHAZOURNES - Professeur ordinaire (Université de Genève), rapporteur

Monsieur Philippe LAGRANGE - Professeur des Universités (Université de Poitiers), rapporteur

Madame Niki ALOUPI - Professeur des Universités (Université Paris 2)

Madame Evelyne LAGRANGE - Professeur des Universités (Université Paris 1)

L’analyse des interactions entre la science et le droit dans les procédures d’établissement des faits est une thématique ancienne en droit international. Pourtant, la technicisation de la société et la complexification des connaissances scientifiques invitent à une relecture de cette question. La comparaison des différentes pratiques fait apparaître que les interactions entre le praticien du droit et les scientifiques en matière d’établissement des faits correspondent à un modèle de co-établissement des faits, et ce, quelle que soit la forme que prend la participation du scientifique en droit. Le praticien du droit et le scientifique combinent leurs compétences pour établir les faits. Leur coopération ne se limite pas à une procédure d’établissement des faits. Bien au contraire, dépassant les frontières d’une procédure, leurs échanges se répercutent dans les procédures d’établissement des faits créant ainsi une résonance du fait co-établi. Toutefois, l’existence d’une coopération entre eux n’exclut pas un contrôle de la connaissance ainsi forgée – contrôle nécessaire au maintien de l’identité de la pensée juridique. Il appartient alors au praticien du droit de vérifier la relevance du fait co-établi avant de l’intégrer à son établissement des faits.