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Le contrôle et l’évaluation parlementaire. L’impact de la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008.

Catégorie: 
Théses
Docteur :DE FOULHIAC DE PADIRAC Hortense
Date de la soutenance :23 Mai 2018
Horaires :De 14h30 à 17h30
Adresse :Université Paris 2 - Panthéon-Assas
Salle des Actes - Esc. J Aile Cujas
12, place du Panthéon
75005 - Paris
Discipline :Science politique
Ajouter au Calendrier 05/23/2018 14:30 05/23/2018 17:30 Europe/Paris Le contrôle et l’évaluation parlementaire. L’impact de la réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008. La réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a fait du contrôle et de l’évaluation l’un des leviers de revalorisation de la place du Parlement dans les institutions. Elle a donc profondément renouvelé la fonction de contrôle : le champ du contrôle a été étendu dans des proportions jamais égalées...
Adresse :Université Paris 2 - Panthéon-Assas
Salle des Actes - Esc. J Aile Cujas
12, place du Panthéon
75005 - Paris
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Jury :

CHEVALLIER Jacques, Professeur Université Paris 2

GICQUEL Jean, Professeur Université Paris 1

DOLEZ Bernard, Professeur Université Paris 1

COHENDET Marie-Anne, Professeur Université Paris 1

MILET Marc, Maître de conférences Université Paris 2

ROZENBERG Olivier, Chargé d'enseignement IEP Paris

La réforme constitutionnelle du 23 juillet 2008 a fait du contrôle et de l’évaluation l’un des leviers de revalorisation de la place du Parlement dans les institutions. Elle a donc profondément renouvelé la fonction de contrôle : le champ du contrôle a été étendu dans des proportions jamais égalées, l’information du Parlement a été développée dans de nombreux domaines. Le Constituant a également souhaité donner au contrôle parlementaire une nouvelle dimension en dotant les assemblées d’une compétence en matière d’évaluation des politiques publiques.
L’étude montre que l’Assemblée nationale et le Sénat ont interprété différemment leurs nouvelles prérogatives en matière de contrôle et d’évaluation, en fonction de leur culture institutionnelle et de leur degré d’adhésion à la réforme de 2008. De ce fait même, la portée de la réforme constitutionnelle de 2008 s’avère limitée : le Parlement peine à assumer son nouveau rôle d’évaluateur mais s’investi d’avantage dans son rôle de contrôleur. La réforme constitutionnelle de 2008 n’a donc pas substantiellement changé l’équilibre des pouvoirs entre le législatif et l’Exécutif.