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La vente des biens nationaux dans le Vendômois 1789-1850

Docteur :Marie-Françoise DAVIOT
Date de la soutenance :24 Septembre 2013
Horaires :10h
Adresse :Salle des Conseils
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 09/24/2013 10:00 09/24/2013 13:00 Europe/Paris La vente des biens nationaux dans le Vendômois 1789-1850 Entre Beauce et Sologne, le Vendômois est en 1789, une région pauvre, souffrant de la disette, situation à laquelle l'administration révolutionnaire n'a pas su remédier. La vente des biens nationaux en augmentant la propriété foncière des notables qui ont déjà la mainmise sur les trois quarts du so...
Adresse :Salle des Conseils
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Jury :

Monsieur Jean-Louis HAROUEL - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Stéphane BOIRON - Professeur des Universités (professeur université Paris XI), rapporteur 

Monsieur Jacques MAURY DE SAINT VICTOR - Professeur des Universités (Université Paris VIII), rapporteur

Monsieur Olivier DESCAMPS - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas)

Entre Beauce et Sologne, le Vendômois est en 1789, une région pauvre, souffrant de la disette, situation à laquelle l'administration révolutionnaire n'a pas su remédier. La vente des biens nationaux en augmentant la propriété foncière des notables qui ont déjà la mainmise sur les trois quarts du sol de la région et contrôlent désormais les institutions politiques et administratives, va asseoir leur influence sur les populations. Si sur le plan de l'agriculture, le système paternaliste disparaît, il n'en laisse pas pour autant place à une économie capitaliste florissante. Le retard dans ce domaine et dans ceux de l'industrie et du commerce, restera important au XIXème siècle. Le bilan des ventes nationales montre la disparition presque totale de la propriété ecclésiastique et la division par trois de la propriété noble. Le transfert de propriété aux paysans, qui peut paraître réel lors des premières ventes, est fortement atténué par le phénomène des reventes qui s'étalent sur les cinquante années suivantes. Le point remarquable, qui apparaît également dans cette étude, est la relative modération de la population vendômoise et des hommes politiques, quand elle a pu les désigner pour l'administrer localement. Attachée aux traditions, la population bien qu'elle ait participé aux acquisitions des biens dits nationaux, a su montrer de la résistance face aux comportements extrêmes des hommes politiques parisiens et blésois. Contrairement à beaucoup d'autres régions françaises plus urbaines, les persécutions et les destructions, qui ont marqué la période des ventes nationales, n'ont pas été systématiques en Vendômois, et c'est tout à son honneur.