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Accueil - Recherche - Soutenances de Theses - La mission de justice du roi de Louis VI à Philippe II Auguste

La mission de justice du roi de Louis VI à Philippe II Auguste

Catégorie: 
Théses
Docteur :Monsieur Guillaume BERGEROT
Date de la soutenance :24 Janvier 2019
Horaires :14h30 à 17h30
Adresse :Salle des Conseils Panthéon - 2ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
Discipline :Droit
Ajouter au Calendrier 01/24/2019 14:30 01/24/2019 17:30 Europe/Paris La mission de justice du roi de Louis VI à Philippe II Auguste La justice, office immuable de la royauté, permit aux rois du XIIe siècle de recouvrer progressivement leur autorité à l’échelle du regnum. Louis VI, et surtout Louis VII dont le règne mérite d’être réhabilité, y travaillèrent avec pragmatisme, l’exerçant comme une mission autonome reçue lors du sa...
Adresse :Salle des Conseils Panthéon - 2ème étage - 12, place du Panthéon - 75005 PARIS
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Jury :

Monsieur François SAINT-BONNET - Professeur des Universités (Université Paris 2), directeur de thèse
    Monsieur Yves SASSIER - Professeur émérite d’université (Université Paris 4 - Sorbonne), directeur de thèse
    Monsieur Gilduin DAVY - Professeur des Universités (Université Nanterre), rapporteur
    Monsieur Vincent MARTIN - Professeur des Universités (Université de Rouen), rapporteur
    Monsieur Olivier DESCAMPS - Professeur des Universités (Université Paris 2)

La justice, office immuable de la royauté, permit aux rois du XIIe siècle de recouvrer progressivement leur autorité à l’échelle du regnum. Louis VI, et surtout Louis VII dont le règne mérite d’être réhabilité, y travaillèrent avec pragmatisme, l’exerçant comme une mission autonome reçue lors du sacre en vue de la paix. Ils préparèrent ainsi l’éclat du règne de Philippe Auguste. En 1223, la justice royale manifeste incontestablement la supériorité du roi sur ses sujets : sa majesté. La justice du roi ne se résume pas à son office judiciaire. Elle imposait au roi de conserver à chacun son droit avant même l’émergence des conflits. La juridiction gracieuse permit aux Capétiens d’étendre leur autorité protectrice par l’octroi de chartes de confirmation, de diplômes de sauvegarde et de garanties apportées aux actes juridiques réalisés par leurs sujets. Les Capétiens s’attachèrent à protéger les plus démunis et à soulager leur détresse matérielle, mettant en œuvre une forme de justice sociale. La procédure permit d’attraire dans les juridictions royales les justiciables, confiants dans l’équité des décisions de justice. Les modes alternatifs de règlement des conflits permettaient au roi de rétablir la concorde. Ses jugements étaient tempérés par la miséricorde et la clémence, marques de son autorité. Pour autant, le roi prononçait les peines les plus rigoureuses, selon le principe de la rétribution. La justice était attendue du roi : ses sujets la désiraient ainsi que le révèlent les lettres de plaintes. En répondant à ces requêtes, les Capétiens exercèrent leur devoir, manifestèrent leur légitimité à gouverner et préparèrent le renouveau de la souveraineté royale.