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La médiatisation des intellectuels dans les débats publics africains: le cas du Sénégal 1960-2000

Docteur :Dominique MENDY
Directeur :M. Rémy RIEFFEL
Date de la soutenance :27 Janvier 2014
Horaires :09h
Adresse :Salle des Conseils
Discipline :Sciences de l’information et de la communication
Ajouter au Calendrier 01/27/2014 09:00 01/27/2014 12:00 Europe/Paris La médiatisation des intellectuels dans les débats publics africains: le cas du Sénégal 1960-2000 L'affirmation que les médias constituent le « quatrième pouvoir » semble appartenir à ces évidences que l'on ne questionne pas toujours tant de la part des professionnels des médias que de certains intellectuels. Vérité qui semble d'autant plus évidente que les médias en démontrent l'effectivité pa...
Adresse :Salle des Conseils
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Jury :

Monsieur Rémy RIEFFEL - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas), directeur de thèse

Monsieur Tristan MATTELART - Professeur des Universités (Université Paris 8), rapporteur

Monsieur Oumar SANKHARE - Professeur des Universités (université de Dakar - Sénégal), rapporteur

Monsieur Frédéric LAMBERT - Professeur des Universités (Université Paris 2 Panthéon-Assas)

L'affirmation que les médias constituent le « quatrième pouvoir » semble appartenir à ces évidences que l'on ne questionne pas toujours tant de la part des professionnels des médias que de certains intellectuels. Vérité qui semble d'autant plus évidente que les médias en démontrent l'effectivité par leur capacité à mobiliser les publics autour d'un événement ou encore d'une série télévisuelle. Pour ne pas transformer une telle assertion en un « concept mou », il fallait la mettre à l'épreuve en l'appliquant à un contexte (le Sénégal) et à une époque (1960-2000), et surtout à un groupe particulier, celui des intellectuels. L'avantage de ce groupe est qu'il est doté de compétences (savoir et savoir-faire) lui donnant un « pouvoir » symbolique. C'est ainsi que dans le contexte sénégalais, ces derniers consolideront au fil du temps leur « puissance » par l'intermédiaire des divers supports (revues, romans, essais, etc.), mais aussi par les débats publics et les grandes manifestations intellectuelles (congrès, symposiums, festivals, etc.). Ces divers modes de légitimation et de consécration qui prouvent leur degré d'engagement, seront confrontés aux médias qui, en se multipliant à partir des années 80, développent des stratégies d'influence fondées sur la visibilité et l'utilisation accrue des langues nationales. Ce qui aura comme effets émergents non seulement de faire émerger de nouvelles légitimités sociales, mais encore de dégager de nouvelles configurations socioculturelles, politiques, intellectuelles et publiques, notamment une figure intellectuelle plus attentive aux créations culturelles locales.