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La vengeance

La vengeance
Couverture de l'ouvrage
Auteurs
Catherine PUIGELIER,
François TERRÉ
Date de parution
Août, 2011
Éditeur
Éditions Panthéon-Assas
Collection
Pensée contemporaine
ISBN
979-10-90429-00-0
EAN
979109042900.00
Nombre de pages
317

La vengeance et le droit entretiennent des rapports difficiles. La vengeance peut précéder le droit mais elle peut également le suivre. Du droit au non-droit Il n’y a alors qu’un pas que les auteurs de cet ouvrage ont décidé de franchir. Ce livre est le fruit d’une collaboration entre l’Académie des sciences morales et politiques, le Centre de recherches en théorie générale du droit (parrainé par l’Académie des sciences morales et politiques) et les éditions Panthéon-Assas.

« Vengeance ou pardon ? Entre les deux le cœur, parfois, balance. La passion, nourrie de ressentiment, de colère, de haine, veut souvent que la première l'emporte. La vengeance conduit à détruire : l'être honni, sa famille, ses biens. Elle anéantit. Mais il est fort à craindre qu'elle marque les débuts d'une éternelle vendetta nourrie d'attentats réciproques où tous, peut-être, finiront par périr. La raison doit suggérer un autre chemin ; la religion peut contribuer à l'éclairer, la morale à le consolider. Vengeance ou pardon ? Le second l'emportera peut-être sous le regard attentif de l'autorité publique. Dès lors qu'elle s'affirme, elle ne peut laisser libre cours à la vengeance : nul État ou embryon d'État ne peut laisser s'installer le désordre qu'inéluctablement emporte la vengeance. Nulle société ne peut longtemps résister à l'enchevêtrement des coups et des meurtres perpétrés par ceux et contre ceux qui composent la communauté sur laquelle elle entend exercer son autorité. L'autorité publique s'attachera à tarifer, édulcorer ou évincer l'exercice de la vengeance : tarifer lorsqu'est fixé le prix du sang, édulcorer lorsqu'est offert l'instrument (telle la constitution de partie civile) qui permet que s'abattent les foudres de la loi, évincer lorsqu'est posé en principe que nul ne peut se faire justice soi-même ».


Ont collaboré :
Bernard BEIGNIER, Julien CANTEGREIL, Jean-Luc A. CHARTIER, Mireille DELMAS-MARTY, Natalie FRICERO, Pierre MAZEAUD,  Emmanuel PIWNICA, Jean PRADEL, Catherine PUIGELIER, Jerry SAINTE-ROSE,  François TERRÉ,  Bernard TEYSSIÉ, Raphaëlle THERY, Christophe WILLMANN,  Michel ZINK.

Présentation :

La vengeance et le droit entretiennent des rapports difficiles. La vengeance peut précéder le droit mais elle peut également le suivre. Du droit au non-droit Il n’y a alors qu’un pas que les auteurs de cet ouvrage ont décidé de franchir. Ce livre est le fruit d’une collaboration entre l’Académie des sciences morales et politiques, le Centre de recherches en théorie générale du droit (parrainé par l’Académie des sciences morales et politiques) et les éditions Panthéon-Assas.

« Vengeance ou pardon ? Entre les deux le cœur, parfois, balance. La passion, nourrie de ressentiment, de colère, de haine, veut souvent que la première l'emporte. La vengeance conduit à détruire : l'être honni, sa famille, ses biens. Elle anéantit. Mais il est fort à craindre qu'elle marque les débuts d'une éternelle vendetta nourrie d'attentats réciproques où tous, peut-être, finiront par périr. La raison doit suggérer un autre chemin ; la religion peut contribuer à l'éclairer, la morale à le consolider. Vengeance ou pardon ? Le second l'emportera peut-être sous le regard attentif de l'autorité publique. Dès lors qu'elle s'affirme, elle ne peut laisser libre cours à la vengeance : nul État ou embryon d'État ne peut laisser s'installer le désordre qu'inéluctablement emporte la vengeance. Nulle société ne peut longtemps résister à l'enchevêtrement des coups et des meurtres perpétrés par ceux et contre ceux qui composent la communauté sur laquelle elle entend exercer son autorité. L'autorité publique s'attachera à tarifer, édulcorer ou évincer l'exercice de la vengeance : tarifer lorsqu'est fixé le prix du sang, édulcorer lorsqu'est offert l'instrument (telle la constitution de partie civile) qui permet que s'abattent les foudres de la loi, évincer lorsqu'est posé en principe que nul ne peut se faire justice soi-même ».


Ont collaboré :
Bernard BEIGNIER, Julien CANTEGREIL, Jean-Luc A. CHARTIER, Mireille DELMAS-MARTY, Natalie FRICERO, Pierre MAZEAUD,  Emmanuel PIWNICA, Jean PRADEL, Catherine PUIGELIER, Jerry SAINTE-ROSE,  François TERRÉ,  Bernard TEYSSIÉ, Raphaëlle THERY, Christophe WILLMANN,  Michel ZINK.

Prix pour l'édition papier : 45 €