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Le contrat d’apport. Essai sur la relation entre la société et son associé

Le contrat d’apport. Essai sur la relation entre la société et son associé
Couverture de l'ouvrage
Date de parution
Octobre, 2011
Éditeur
Éditions Panthéon-Assas
Collection
Nouvelle recherche
ISBN
979-10-90429-02-4
EAN
9791090429024.00
Nombre de pages
550
Cette thèse qui analyse la relation entre la société et son associé en un contrat d’apport invite à renouveler la théorie du droit des sociétés tout en offrant des solutions utiles à la pratique : une nouvelle classification des clauses d’exclusion et de retrait ; une justification de l’exclusion sur le fondement de l’article 1184 du Code civil et le cantonnement des effets de la nullité au seul contrat d’apport.
Nombreux sont les auteurs à exprimer une opinion quant à la nature de la relation entre la société et son associé. Parmi eux, nombreux sont également ceux qui qualifient cette relation de contractuelle. Pourtant, il est rare qu'une telle qualification fasse l'objet d'une réflexion approfondie et systématique. L'objectif de cette thèse est de remédier à cette situation, en présentant de la façon la plus cohérente et la plus objective possible les obstacles auxquels se heurte l'analyse contractuelle de la relation entre la société et son associé, la façon de les contourner, et les conséquences que cette analyse implique.

L'existence du contrat entre la société et l'associé peut se démontrer. Il s'agit d'un « contrat d'apport », par lequel une personne - l'associé - s'engage envers une autre - la société - à lui apporter un bien ou son industrie et à contribuer aux pertes, en contrepartie d'un ensemble de droits sociaux. Reconnaître l'existence d'un tel contrat suppose que la personnalité de la société se manifeste également dans les rapports internes, puisqu'un contrat implique que soient en présence au moins deux personnes. Et, de fait, à de rares exceptions près, le droit positif confère une telle portée à la personnalité morale. Par ailleurs, le contrat d'apport peut se concilier avec l'existence d'un contrat de société, liant les associés entre eux. Ces deux contrats se superposent et sont, dans une certaine mesure, interdépendants.

Les conséquences attachées à la qualification contractuelle de la relation entre la société et son associé révèlent l'intérêt d'une telle qualification. En premier lieu, le principe de liberté contractuelle peut recevoir application. Il suppose cependant de s'assurer que les parties au contrat d'apport ont consenti aux aménagements qui en résultent. En second lieu, ces dernières peuvent invoquer les sanctions propres au droit des contrats. En particulier, la nullité du contrat d'apport peut être demandée si les conditions de formation d'un tel contrat ne sont pas remplies. Une action en résolution est également possible, sur le fondement de l'article 1184 du Code civil. Enfin, la sanction de l'abus est tout autant invocable. Si les actions en nullité ou en résolution portent sur le contrat d'apport, elles ne devraient remettre en cause que ce dernier, et non le contrat de société. Apparaît ainsi l'un des avantages de la coexistence de ces deux contrats.

Prix de thèse de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas
Prix Albert Wahl de la Chancellerie
Présentation :
Cette thèse qui analyse la relation entre la société et son associé en un contrat d’apport invite à renouveler la théorie du droit des sociétés tout en offrant des solutions utiles à la pratique : une nouvelle classification des clauses d’exclusion et de retrait ; une justification de l’exclusion sur le fondement de l’article 1184 du Code civil et le cantonnement des effets de la nullité au seul contrat d’apport.
Nombreux sont les auteurs à exprimer une opinion quant à la nature de la relation entre la société et son associé. Parmi eux, nombreux sont également ceux qui qualifient cette relation de contractuelle. Pourtant, il est rare qu'une telle qualification fasse l'objet d'une réflexion approfondie et systématique. L'objectif de cette thèse est de remédier à cette situation, en présentant de la façon la plus cohérente et la plus objective possible les obstacles auxquels se heurte l'analyse contractuelle de la relation entre la société et son associé, la façon de les contourner, et les conséquences que cette analyse implique.

L'existence du contrat entre la société et l'associé peut se démontrer. Il s'agit d'un « contrat d'apport », par lequel une personne - l'associé - s'engage envers une autre - la société - à lui apporter un bien ou son industrie et à contribuer aux pertes, en contrepartie d'un ensemble de droits sociaux. Reconnaître l'existence d'un tel contrat suppose que la personnalité de la société se manifeste également dans les rapports internes, puisqu'un contrat implique que soient en présence au moins deux personnes. Et, de fait, à de rares exceptions près, le droit positif confère une telle portée à la personnalité morale. Par ailleurs, le contrat d'apport peut se concilier avec l'existence d'un contrat de société, liant les associés entre eux. Ces deux contrats se superposent et sont, dans une certaine mesure, interdépendants.

Les conséquences attachées à la qualification contractuelle de la relation entre la société et son associé révèlent l'intérêt d'une telle qualification. En premier lieu, le principe de liberté contractuelle peut recevoir application. Il suppose cependant de s'assurer que les parties au contrat d'apport ont consenti aux aménagements qui en résultent. En second lieu, ces dernières peuvent invoquer les sanctions propres au droit des contrats. En particulier, la nullité du contrat d'apport peut être demandée si les conditions de formation d'un tel contrat ne sont pas remplies. Une action en résolution est également possible, sur le fondement de l'article 1184 du Code civil. Enfin, la sanction de l'abus est tout autant invocable. Si les actions en nullité ou en résolution portent sur le contrat d'apport, elles ne devraient remettre en cause que ce dernier, et non le contrat de société. Apparaît ainsi l'un des avantages de la coexistence de ces deux contrats.

Prix de thèse de l'Université Paris 2 Panthéon-Assas
Prix Albert Wahl de la Chancellerie
Prix pour l'édition papier : 50 €